LE DIGITAL EST PARTOUT, MAIS TOUT N’EST PAS DIGITAL !
A l’ère du «Data» partout et de l’IA qui fait tout mieux et plus, il faut bien expliquer pourquoi notre raisonnement et nos cerveaux peuvent encore servir, si on veut bien les garder actifs et ne pas croire bêtement tout ce que l’époque nous raconte.
#1 LA TENDANCE EST LÀ !
Je n’ai évidemment rien contre le digital, ce serait sacrélent idiot compte tenu de mon métier ;-) l’utilisation des données et les progrès de la technologie bien au contraire, je m’y intéresse en permanence pour accompagner au mieux les clients et les étudiants. Mais il ne faudrait pas pour autant oublier le reste et raconter n’importe quoi sous prétexte d’expertise. Nous savons que la foi est bien plus forte que la raison, mais tentons de distinguer le bon grain de l’ivraie et remettons les choses dans une perspective humaine, cartésienne et dans la mesure du possible, conforme aux exigences d’objectivité, de méthode et de précision de la science. INUTILE D’EXAGERER, LA TENDANCE EST LÀ !
#2 L'économie tempère
Mais… Par rapport au chiffre d’affaires global du commerce français, le e-commerce représente selon vous environ … ? En 2021 c'est 13,4% du commerce mais attention, du commerce de détail, ce qui ne fait pas beaucoup varier les 8% par rapport à l’ensemble du commerce français. Le e-commerce dont le « e » signifie simplement électronique est donc important, peut-être sera-t-il bientôt le pilier du commerce, mais à ce jour contrairement aux effets d’annonces et à la sur-représentation sur les réseaux, il est largement minoritaire dans notre économie. 170 000 sites marchands pour quelques 4 millions d’entreprises en France, avec une forte concentration des recettes dans les quelques enseignes que vous connaissez. Pour vérifier : https://www.entreprises.gouv.fr/fr/etudes-et-statistiques/chiffres-cles/chiffres-cles-du-commerce. .
#3Un web encombré !
Bref, la tendance est forte, l’encombrement du web est évident, inutile d’en rajouter, 8% du commerce en si peu de temps, c’est déjà bien assez parlant et cela mérite amplement que l’on s’y intéresse, s’y prépare ou s’y adapte, selon les secteurs. La transformation digitale est suffisamment présente partout pour que « l’on n’en rajoute pas » en laissant de côté des compétences et des connaissances toujours d’actualités.